Dès mercredi 29 septembre, les manifestants vont à nouveau battre le pavé lyonnais. La journée d’action européenne, organisée à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), très peu déclinée en France, aura néanmoins lieu à Lyon et dans quelques d’autres villes de province. Le cortège partira à 11h de Jean-Macé pour rejoindre Bellecour. Pour les syndicats, il s’agit de dire non aux mesures d’austérité adoptées par de nombreux pays européens pour faire face à la crise. « Ces mesures vont affecter la solidarité sociale, renforcer la pauvreté et les inégalités, compromettre la croissance et donc l’emploi », estiment-ils.
Puis, deux nouvelles manifestations sont prévues contre la réforme des retraites le samedi 2 octobre et le mardi 12 octobre. Une première le week-end pour permettre de « montrer l’ampleur du mécontentement des Français », explique la CGT, sans que cela leur coûte en retenu de salaire. Le cortège partira à 14h de la place Jean Jaurès (Lyon 7ème). Puis, une deuxième avec préavis de grève le 12 octobre pour mettre la pression sur les sénateurs qui plancheront sur le projet de loi à partir du 5. Elle empruntera le parcours habituel de la Manufacture de tabac à Bellecour.
L’intersyndicale, réunie vendredi au siège de la CGT à Montreuil, dénonce la surdité du gouvernement et réclame une « réelle négociation » pour trouver d’autres financements pour les régimes de retraite. Sans quoi, la journée d’action du 12 pourrait bien être le point de départ d’une grève reconductible, prévient la CGT. Le 24 septembre, entre 18 000 et 36 000 Lyonnais avaient manifesté. Ils étaient entre 1 et 3 millions en France.