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Cité scolaire internationale : les cours reprennent

Le retour du proviseur Bruno Bigi à la Cité scolaire internationale (CSI) a permis de calmer le jeu. Lundi matin à 10h, il s’est adressé aux élèves réunis en assemblée générale et leur a demandé de reprendre les cours et de se concentrer sur les examens de fin d’année. Chronique d’une folle journée.

Dès 7h30, les enseignants sont sur le pied de guerre. Au terme d’une réunion d’une heure, ils décident de reconduire leur mouvement de grève, entamé mercredi. Déjà, des rumeurs circulent annonçant un éventuel retour de Bruno Bigi. En même temps, tout va très vite au rectorat de Lyon. A 8h30, François Chabot, dont le retour a provoqué la grève des enseignants, se voit signifier une nouvelle suspension. A 9h, Bruno Bigi, qui a été contraint mardi dernier de laisser sa place au revenant François Chabot, est informé qu’il reprend du service. A 9h45, il est de retour dans son établissement où les élèves et leurs professeurs s’apprêtaient à se réunir au gymnase de l’école (photo).

Les enseignants sont reçus à leur tour à 11h30 au rectorat par Brigitte Bruschini, secrétaire générale de l’académie, qui leur apprend le retournement de situation. Dès leur retour à l’établissement à 14h, ils votent la fin de leur mouvement. La grève était finalement plus courte que celle de la rentrée qui avait duré 10 jours. Les cours doivent reprendre mardi matin à 8h. Bruno Bigi affiche sa confiance quant aux examens de fin d’année : « C’est un établissement qui travaille, il n’y aura pas de problème. » Le proviseur n’est toutefois que de passage et quittera l’établissement à la fin de l’année pour prendre la direction du lycée français d’Ottawa (Canada).

Quant à François Chabot, l’ancien proviseur, la commission de mutation devra statuer sur sa demande d’affectation au collège Bréart à Mâcon. « Si c’est le cas, je tournerai la page de la CSI », affirme l’ancien proviseur. Le hasard veut que cette commission, qui ne se réunit qu’une fois par an, siège ce jeudi et vendredi. Concernant le rectorat, dont on peut supposer qu’il aurait pu éviter ce nouveau psychodrame, il se mure dans le silence. Contacté à plusieurs reprises, tout au long du conflit, il a refusé de répondre à nos sollicitations.

Photo : lyon-info.fr

Publié le : lundi 29 mars 2010, par Michael Augustin

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