« En 2001, tous les journaux avaient dit que la communauté urbaine (qui était alors à droite, ndlr) ne basculerait pas. Et bien, elle a basculé », a noté malicieusement Gérard Collomb dimanche soir dès son arrivée à la préfecture, pour la traditionnelle soirée électorale. « Tant qu’il n’y a pas eu de vote, je ne sais pas qui a gagné. » Avant d’ajouter : « rien n’est encore joué. C’est comme à la télé : ça se discute. » Une appréciation plutôt partagée à l’UMP. « Ça va être dur », reconnaît Yann Compan, secrétaire général adjoint de la fédération du Rhône.
Au centre de toutes les attentions : les maires de Belleville et d’Anse Bernard Fialaire et Daniel Pomeret. En 2001, Gérard Collomb avait gagné la présidence du Grand Lyon en convaincant des maires sans étiquette ou divers droite de se ranger à ses cotés. Dimanche soir, le maire de Lyon a laissé entendre qu’il pourrait présenter un candidat qui ne soit pas membre du PS. Si on peut sans doute exclure les élus Verts ou PCF, resteront le radical de gauche Louis Pelaez et le centriste (de gauche) Thomas Rudigoz. Signe avant-coureur d’une telle candidature : Thierry Philip, jusqu’alors favori pour le fauteuil du président en cas de victoire de la gauche, a déclaré qu’il ne briguera pas le poste. Réponse jeudi à 15h, quand aura lieu l’élection du président du Conseil général.