Le bon remplissage des tiroirs-caisse est à mettre au crédit de la fiscalité directe, en hausse de 44 millions d’euros (598,4 millions en tout). En pleine forme, les péages du périphérique nord. Elles ont rapporté 28,3 millions d’euros en 2010, soit 2,6 millions de plus qu’en 2009 (+10,1%). En revanche, les dotations de l’État piétinent (+ 0,43%).
Côté dépenses de fonctionnement, les subventions restent le premier poste avec 235,1 millions d’euros (dont 121,4 millions versés au Sytral). Quant aux charges de personnel, elles ont coûtét 204,4 millions d’euros en 2010 soit une augmentation de 3,2%. Le Grand Lyon compte 4739 agents, soit 67 de plus qu’en 2009.
L’investissement se porte également bien et atteint 471,6 millions d’euros en 2010 contre 399,6 millions en 2009. Soit « Un niveau bien supérieur à l’objectif du plan relance en 2009 », note Jacky Darne, vice-président en charge des finances. Les principaux bénéficiaires sont la politique du logement et les transports (tunnel de la Croix-Rousse, tunnel des Brotteaux, périphérique Nord), mais aussi la station d’épuration de la Feyssine.
La dette, elle, s’élève à 1,204 milliards d’euros, soit à peu de choses près le même montant qu’en 2001 (1,186 milliards), « ce qui est une très bonne nouvelle », selon Gerard Collomb. La capacité de désendettement est tombé à un très bon 3,9 années. « On a réalisé un cercle vertueux, les choses vont biens », a conclu le président du Grand Lyon.