A l’arrêt suite au différent entre le Conseil Général et la société Bec Frères, en charge du gros œuvre, le chantier du nouveau musée ne finit pas de connaître des rebondissements. Lors d’une première consultation, organisée pour trouver un successeur à Bec Frères, une seule entreprise s’était portée candidate. Trop peu pour une mise en concurrence. De plus, l’entreprise avait déjà répondu au premier appel d’offres et avait été recalée au profit de Bec Frères.
Michel Mercier a alors dévoilé aujourd’hui les échéances du nouvel appel d’offres ouvert, donc accessible à l’ensemble des entreprises du secteur (contrairement à une consultation, qui, elle, est réservée à des candiats présélectionnés).
Le nouveau dossier de consultation sera disponible à partir du 30 avril. Les entreprises candidates ont alors jusqu’au 16 juillet pour rendre leur copie. Les dossiers seront ensuite présentés en séance public du Conseil Général le 24 juillet. L’attribution du marché se fera en septembre. Si Michel Mercier n’a pas voulu dévoiler le prix que le département est prêt à mettre, on sait néanmoins que chaque candidat sérieux non retenu se verra rembourser ses frais à hauteur de 300 000 euros, ce qui fera encore un peu plus grimper la facture qui initialement était évaluée à 162 millions d’euros. "C’est un projet qu’on sait tous très difficile", a commenté le Président du Conseil Général. "On verra le 24 juillet si on peut y aller ou non."
Pendant ce temps, le spectacle continue, mais hors les murs. Le Musée des Confluences organise en mai et juin un événement sur le thème de l’autochtonie qui se décline en plusieurs volets : une exposition reparties sur quatre sites lyonnais : les Echanges Culturels Bullukian (2ème), le Centre hospitalier St Joseph-St Luc (7ème), la Galerie Confluence(s) de l’IUFM (4ème) et l’Hôpital privé Natecia (8ème), des photos accrochées aux grilles de l’Hôtel du Département et la 2e édition du festival "Paroles d’autochtones".
Le programme est consultable sur le site du musée.
