Dotée d’un budget de financement de 200 000 euros maximum par an sur une convention de trois années, la coopération devra permettre de répondre aux enjeux du développement local et d’établir un schéma de développement économique. Une manière de faire face aux problèmes de stockage et de transport ou aux besoins en irrigation pour les agriculteurs essentiellement. « Nous apporterons aussi un soutien logistique aux entrepreneurs français et palestiniens », souligne Véronique Moreira.
Les négociations ont été menées en dépit des tensions nées du conflit israélo-palestinien. Des tensions qui peuvent avoir des répercussions même à Lyon, comme lorsque la mairie a voulu annuler la venue d’une délégation palestinienne lors des Universités d’été de la solidarité internationale. « Nous avons toujours collaboré avec la Palestine », rétorque Véronique Moreira. « Je n’ai jamais caché que nous allions le faire. »
La région Rhône–Alpes envisage également d’adhérer au Réseau coopération décentralisée pour la Palestine (RCDP). Cette association réunit, conseille, forme et représente les collectivités locales françaises engagées dans des actions de coopération décentralisée avec les collectivités palestiniennes.