Accompagnés d’un traducteur roumain, les forces de l’ordre, police aux frontières (PAF), brigade anti-criminalité (BAC) et police nationale, sont arrivés vers 7h45 du matin. « Ils ont contrôlé toutes les personnes présentes, et toutes les cabanes à l’intérieur », témoigne Gilberte Renard du Collectif Roms, « fracturant même une porte qui avait un cadenas à l’extérieur comme si les personnes s’enfermaient de l’extérieur. » « Les policiers leur ont dit : "il faut partir maintenant. Demain ça sera fini" », ajoute Camille de Médecins du monde.
A l’arrivée de la police, plusieurs occupants du bidonville se sont enfuis à pied, selon les militants associatifs. « Hier (lundi, ndlr) matin, il y avait encore de nombreuses familles, puisque toutes les cabanes étaient occupées, ce matin beaucoup de cabanes étaient vides et ouvertes signifiant ainsi que les familles étaient parties », souligne Gilberte Renard. « Demain ce sera certainement une journée très difficile pour les familles qui ne savent où aller », déplore cette militante.