Bars et les discothèques : la guerre continue

Aussitôt signé, aussitôt attaqué. Le nouvel arrêté sur les heures de fermeture des bars, publié le 20 mars, connaîtra, lui aussi, un épilogue judiciaire. Il autorise les bars à rester ouverts jusqu’à 4h du matin, les obligeant toutefois à cesser de servir de l’alcool à 3h.

Patrick Biloé, patron du Pink’s et représentant départemental du syndicat national des discothèques (SNDLL), qui avait déjà attaqué les deux précédents arrêtés, crie toujours à la « concurrence déloyale », selon le quotidien 20 Minutes.

« Nous sommes scandalisés par la décision de la préfecture », qu’il accuse de « violer » une précédente décision du tribunal administratif. Le tribunal « a jugé comme nous que ces bars, des établissements de jour donc, n’avaient pas à empiéter sur l’activité des établissements de nuit. »

Le préfet Jean-François Carenco, qui avait réuni les différents belligérants pour essayer des les mettre d’accord, a dû baisser les bras. « Les gérants de discothèques aimeraient que les bars n’existent pas. Ils cherchent à tuer leurs petits copains », s’était-il désolé.