Roms : des maires de gauche se félicitent des expulsions

Expulsion de droite et expulsion de gauche, ce n’est pas la même chose. Voilà en substance le message qu’ont tenu à faire passer neuf maires et présidents de communauté urbaine*. Seul régional de l’étape : le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret.

« Nous contestons fermement les amalgames qui, suite aux récents démantèlements de campements, ont été faits entre l’action du gouvernement actuel et la politique passée », écrivent, sans rire, les élus socialistes dans un communiqué. Avant d’insister sur le « travail de concertation avec tous les élus locaux et les associations venant en aide aux populations roms ».

« C’est dans la dignité des personnes et dans le respect du droit qu’il s’agit dès lors d’avancer », précisent les élus. En revanche, pas un mot sur le relogement des familles expulsées, principale revendication des associations.

* Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne ; Luc Carvounas, maire d’Alfortville ; René Vandierendonck, vice-président de Lille Métropole, Gérard Caudron, maire de Villeneuve-d’Ascq ; Pierre Dubois, maire de Roubaix ; Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse ; Philippe Esnol, maire de Conflans - Sainte-Honorine ; Pascal Popelin, député de Seine-Saint-Denis ; premier adjoint au maire de Livry-Gargan ; Eugène Caselli, président de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole