« Je n’ai pas pris part au vote, car il s’agit pour moi d’une nomination sans concertation préalable avec l’ensemble des partenaires de la candidature », a déclaré le président PS du conseil régional dans un communiqué. Des propos presque mesurés comparés au brulot qu’il avait fait parvenir vendredi à la presse. « Pourquoi ne pas faire appel à un animateur TV tant qu’on y est ? », avait-il lancé, s’interrogeant « sérieusement sur la poursuite de notre collaboration. »
Depuis Jean-Jack Queyranne, pressé encore dans l’après-midi par ses partenaires verts « de retirer la participation de la Région », a mis de l’eau dans son vin. « La Région tiendra ses engagements », a-t-il assuré. En précisant aussitôt « que le Conseil régional ne mettra pas un euro de plus » et « pose[ra] ses conditions ». Celles-ci sont au nombre de 4 : association du mouvement sportif, et pas que « sur la photo », « transparence et bon usage des deniers publics », fonctionnement collégial du GIP et renforcement de l’animation territoriale en associant les Rhônalpins.
Pour l’ensemble de l’équipe portant la candidature d’Annecy, la prochaine échéance est cruciale. Il s’agit de la commission d’évaluation. Les membres du CIO et près de 150 journalistes les suivant, seront en Haute-Savoie du 8 au 12 février.