« Cette nouvelle offre évite aux cyclistes de monter leur vélo dans les escaliers pour le garer sur le pallier de leur domicile », souligne Jean-Louis Touraine, adjoint au maire de Lyon, en charge des déplacements. En échange de sa cotisation annuelle, l’utilisateur reçoit un badge, valable pour un seul parking. Il donne accès à un espace grillagé, réservé aux vélos. De plus, le vélo sera bagué afin de pouvoir contrôler la bonne utilisation du dispositif.
A terme, les espaces seront également équipés de casiers, permettant de stocker les casques et d’autres accessoires, de pompes à vélo, voire de prises pour recharger un vélo électrique.
Toutefois, pour se rendre à l’espace réservé, l’utilisation des rampes d’accès est déconseillée, en raison de la cohabitation jugée difficile avec les voitures. LPA incite ainsi les cyclistes à utiliser les ascenseurs là où il y en a..., sinon les escaliers.
L’opérateur s’est engagé sur un total de 1200 places, réparties sur une vingtaine de ses 29 parkings, tandis que le Grand Lyon pousse les deux autres concessionnaires, Vinci et Q-Park, à en ouvrir 150 à Bellecour, aux Archives et dans le futur parc des Brotteaux. Le déploiement bute toutefois sur la répartition entre la collectivité et les opérateurs, du coût du dispositif, estimé à 1 million d’euros.
Vélo en ville : Lyon à la traîne
Le Grand Lyon souhaite tripler l’usage du vélo dans l’agglomération d’ici 2020. Or, depuis plusieurs années, la part du vélo dans les déplacements stagne à 2,5%. Très loin des 10% enregistrés à Strasbourg et à des années lumière de villes comme Munich (20%) ou Copenhague (35%).
L’insuffisance des places de stationnement est fréquemment pointée par les associations de cyclistes. Pour y remédier, le Grand Lyon installe également 1000 arceaux en surface par an, pour un total de 10 000 en 2014, et souhaite ouvrir 560 places gratuites dans les parkings relais du Sytral, accessibles avec une carte Técély.
