« 40 % des émissions de dioxyde de carbone dans les villes de plus de 40 000 habitants proviennent des transports », souligne Gilles Vesco, membre du comité syndical du SYTRAL. Grande consommatrice de carburant, la Poste espère économiser trois tonnes de CO2 par véhicule et par an. « Nous rechargeons nos voitures électriques essentiellement la nuit, afin d’éviter les pics de consommation » note Brigitte Combal, déléguée régionale au développement durable de la Poste.
Silencieux et confortables, les véhicules électriques coûtent à l’achat trois fois plus cher que les véhicules thermiques. Pour limiter les dépenses, la Poste a effectué il y a trois ans un appel d’offre groupé avec une dizaine d’entreprises comme France Télécom, Véolia ou GrDF « Nous avons globalisé la commande sur un même cahier des charges auprès de Venturi automobile, associé à PSA, pour que cela soit plus acceptable économiquement », explique Brigitte Combal.
Sept engins sont déjà affectés dans le troisième arrondissement, cinq dans le huitième, quatre dans le septième et quatre à Lyon Centre. Pour compléter le parc du Rhône, deux quads électriques remplaceront des scooters et s’ajoutent aux 231 vélos à assistance électriques. Dans le département, 1498 facteurs ont été formés à la conduite de ces engins électriques. « Il est difficile de revenir aux voitures thermiques après les avoir eu en mains », glisse Christian Miot, postier depuis 27 ans. « Les voitures électriques sont plus confortables et procurent moins de fatigue. C’est idéal pour conduire en centre-ville. »