Entre le jardin de La Buire et les nouveaux immeubles, le groupe scolaire affiche une solide modernité architecturale. Il répond entièrement aux normes HQE (Haute qualité environnementale). Toiture végétalisée qui permet à la fois de ralentir l’écoulement des eaux de pluie et d’améliorer l’isolation thermique, panneaux photovoltaïques, éclairage automatique qui vient en complément de la lumière naturelle, collecte des eaux de pluie et stockage en sous-sol dans une bâche de rétention pour alimenter le réseau d’arrosage du parc voisin et de l’école. Un projet qui a coûté 8.2 millions d’euros à la ville.
Victime de son succès
Le groupe scolaire a été prévu pour accueillir 12 classes, pas une de plus. La ville et le rectorat avaient prévu d’ouvrir pour sa première rentrée 5 classes. C’était sans compter la vitalité démographique de la ZAC de la Buire. « Nous avons neuf classes d’ouvertes pour cette rentrée » indique le recteur de l’académie de Lyon, Roland Debbasch. Quatre classes de maternelle, et cinq classes élémentaires soit 213 élèves. Avec un si bel outil, il ne reste plus qu’aux élèves de suivre le conseil que leur a adressé Jacques Césaire, qui a fait le déplacement depuis la Martinique : « Vous avez une belle école où vous devrez bien travailler. Mon père était lui aussi un professeur. Il doit être ravi là ou il est qu’une école porte son nom. Il disait qu’ouvrir une école est un moment important dans la vie. Vous avez permis d’associer son nom à un projet universel ».