Parce que le festival Ré-génération n’exclue aucune forme de théâtre, il garde aujourd’hui la possibilité de « satisfaire n’importe qui », souligne Nino D’Introna, le directeur général et artistique du TNG. « Il faut laisser des portes ouvertes » au public, explique-t-il. La programmation est pensée aussi bien pour les adultes que pour les enfants. C’est du moins le message que l’on veut faire passer car si l’on jette un œil à la liste des spectacles, qui seront proposés du 7 au 15 janvier 2011, on s’aperçoit que l’âge minimum conseillé varie entre 3 et 12 ans. Le programme est toutefois assez varié : des dessins de lumière au petit déjeuner musical et acrobatique en passant par la lecture de contes.
Sur 9 jours, 21 compagnies théâtrales vont se succéder pour un total de 25 représentations. Pour la première édition de Ré-génération, en 2006, il y avait 7 compagnies et 11 spectacles en 7 jours, tandis que l’an passé, 12 compagnies étaient présentes pour 24 représentations. « On observe la montée en puissance du festival », note donc Nino d’Introna. « Il commence à rayonner. On nous contacte pour participer ». Les organisateurs s’ouvrent à de nouvelles régions du monde et les artistes viennent chaque année de plus en plus loin. En 2006, ils étaient soit Rhônalpins, soit Lombards. En 2011, ils viendront en plus d’Espagne, d’Allemagne et du Québec.
Un taux de remplissage de 93% l’année dernière
Résultat, le nombre de spectateurs est passé de 1391 en 2008 à 3181 en 2010, avec un taux de remplissage du TNG de 93% l’année dernière. Les tarifs sont accessibles puisque pour assister à la sixième édition en janvier prochain, un adulte devra débourser 14€ pour voir un premier spectacle et paiera ensuite 3€ par spectacle supplémentaire. Les subventions de la région Rhône-Alpes constituent l’autre principale source de revenu pour le festival avec un apport de 60 000€, sur un budget total de 20 millions consacrés au spectacle vivant.
