Rillieux était la dernière commune à basculer en zone police, dans le cadre de la mise en place d’une police d’agglomération dans le Rhône. 71 fonctionnaires de police ont pris leur fonction et vont se relayer 24 heures sur 24 pour assurer la sécurité des Rilliards, en étroite collaboration avec les 15 agents municipaux. Les deux corps policiers ont d’ailleurs signés le matin même une convention de collaboration, après un mois de patrouille mixte.
Renaud Gauquelin, maire (PS) de la ville, qui s’était battu comme un lion contre le départ de sa gendarmerie, a fini par s’en faire une raison. Hier, les 40 gendarmes de Rillieux cédaient leur place, mais aussi leurs locaux aménagés en commissariat. « J’étais réticent car la gendarmerie avait de bons résultats. De plus initialement, on nous proposait 59 policiers en échange et on n’était pas sûr d’avoir un commissariat », explique l’élu. Comme les gendarmes, logés sur place, étaient mobilisables à toute heure, contrairement aux policiers, le maire avait demandé 120 fonctionnaires en échange. C’est donc naturellement qu’il a jugé que « l’effectif est encore insuffisant ». Même s’il se dit « serein », il confie rester « attentif et déterminé », rappelant son souci de la sécurité.
Vantant les vertus de la police d’agglomération, le préfet, Jean-François Carenco, s’est félicité des résultats, selon lui, positifs de Feyzin, passé en zone police en janvier. Il disait également n’avoir eu vent d’aucune récrimination de la part des élus de Chassieu et Ecully, où la bascule s’est faite au 4 juillet.