« L’antenne d’Orange se situera juste en face d’une école, cela va augmenter encore plus les risques », s’indigne Jean Rinaldi, président de la CCARRA et responsable régional de l’association Robin des toits.
« Les gens ne sont pas suffisamment informés », se désole Petra Radkohl, propriétaire dans l’immeuble sur lequel l’antenne doit être installée. Consciente aussi bien de l’utilité de ces antennes que des risques qu’elles représentent, elle milite pour une installation plus « réfléchie et des antennes moins puissantes ».
« Les risques sont la perte de mémoire, la fatigue chronique, l’irascibilité, la dépression réactionnelle et sur le long terme parfois, le cancer », énumère Jean Rinaldi. Tandis que les opérateurs français sont autorisés à émettre avec une puissance de 41 V/m à 61 V/m, pour une portée jusqu’à 500m, les associations demandent une baisse d’intensité à 0,6 V/m. Cela obligerait toutefois les entreprises à changer de matériel et à multiplier les installations.
Dominique Mazuyer, président d’une l’association de locataires, avait demandé au Grand Lyon d’effectuer des mesures de champ électromagnétique dans les appartements pour évaluer le niveau de risque. Une demande rejetée, plusieurs mesures ayant déjà été prises dans le quartier. Par conséquent, les associations prévoient de poursuivre leur mobilisation. Une assemblée générale est d’ores et déjà prévue le 12 mai.