Nouveau président

Tony Parker : « On ne va pas tout révolutionner à l’Asvel »

Tout juste auréolé de son quatrième titre de champion de NBA avec son club, les San Antonio Spurs, Tony Parker est devenu officiellement président de l’Asvel. Même s’il reste vague sur les objectifs à court terme, il promet de « monter une belle équipe dont les lyonnais seront fiers ».

Ce lundi, le meneur des bleus a succédé à Gilles Moretton, président de l’Asvel depuis 2001. « On ne va pas tout révolutionner. Sous l’ancienne présidence, il y a des choses qui ont été bien faites. On a envie de respecter tout le monde », a déclaré Tipi lors de sa première conférence de presse en tant que patron.

Même s’il affirme chercher déjà une maison en région lyonnaise pour s’installer avec sa fiancée Axelle Francine et son fils Josh, l’avenir immédiat de Tony Parker continue à s’écrire au Texas. Le meneur des Spurs, né en 1982, affirme vouloir « jouer en NBA jusqu’à (ses) 37, 38 ans ». Avant peut-être une dernière saison sous le maillot vert de l’Asvel. « Mais encore faut-il que Pierre Vincent (l’entraineur, ndlr) veuille de moi », a-t-il rigolé.

Gaëtan Muller aux affaires courantes

En attendant c’est son ami d’enfance Gaëtan Muller qui assurera la gestion quotidienne du club. L’ancien basketteur, qui a remporté le championnat d’Europe junior en 2000 au côté d’un certain Tony Parker, a été nommé président délégué. « Nous avons exactement la même vision et il sera en charge de la mettre en application », a précisé le quadruple champion NBA sur le site officiel de l’Asvel.

L’objectif est désormais d’apporter la stabilité nécessaire pour permettre à l’Asvel de constituer une équipe compétitive. Pour cela, toutes les clés sont données à Pierre Vincent, qui a prolongé son contrat de trois années et a été promu manager général, en charge de tout l’aspect sportif, du centre de formation et aussi de l’académie de basket. « On mise sur la stabilité et sur la formation des jeunes joueurs, Livio Jean-Charles ou Edwin Jackson en sont les meilleurs exemples », explique l’entraineur. Quatre nouveaux joueurs ont déjà été recrutés. Tous ont signé pour au moins deux ans. « Je ne veut pas de mercenaires qui restent juste un an », souligne Tony Parker. En revanche pas un mot sur le budget alloué au club.

L’Asvel sur le départ de Villeurbanne ?

Ni sur la nouvelle salle que l’Asvel cherche désespérément à construire depuis plus de trois ans. « Il faudra être patient. Quand j’aurai des annonces concrètes, j’en parlerai », s’est contenté le champion d’Europe. Après avoir échoué à construire une aréna de 12 000 places sur la friche ABB Entrelec à Villeurbanne, le maintien du club dans la deuxième ville du Rhône est de moins en moins certain. « Je n’ai pas de préférence » quant au futur site, a déclaré le nouveau président, avant que Gaëtan Muller n’ajoute, sybellin : « si on veut se développer à l’international, on réfléchit métropole ». Qui compte 59 communes.

Mais avant, il s’agit de faire connaitre « la marque Asvel » dans le monde. « Mon objectif est un match dans deux ans contre San Antonio », lance Tony Parker. Qui a d’ores et déjà offert à chaque salarié du club une casquette siglée « Spurs champion ». Histoire de montrer le chemin.

Publié le : lundi 30 juin 2014, par Michael Augustin